Vu l'engouement exprimé par les différents secteurs et la volonté politique affichée par les pouvoirs publics à l'égard de ce dispositif de respect des normes, l'année 2016 le nombre d'organismes d'évaluation de la conformité accrédités devrait doubler dès 2016 à la faveur de nombreux textes juridiques et législatifs, en cours d'élaboration alors que d'autres seront publiés prochainement, qui obligent les entreprises publiques et privées d'avoir un certificat d'accréditation.
Néanmoins, pour rattraper le retard et atteindre l'objectif de l'accréditation de 244 laboratoires à l'horizon 2019, l'Etat doit faire un effort supplémentaire pour encourager les entreprises à se conformer aux normes.
Il a été recommandé que les ministères aident les laboratoires et les entreprises à se doter des équipements et des ressources humaines nécessaires à la mise en place d'un système de conformité afin qu'ils puissent être accrédités par Algerac.
Le directeur général de la compétitivité industrielle au ministère de l'Industrie et des mines, Abdelaziz Kend, a fait savoir que les organismes d'évaluation de la conformité (laboratoires, organismes d'inspection...) sont, désormais, éligibles à l'accompagnement du Fonds de la compétitivité industrielle.
Créé en 2012, ce fonds finançait, auparavant, les actions permettant aux entreprises d'améliorer leur environnement et leur compétitivité dont l'installation d'un système de management de qualité, sachant que ce fonds a financé plus de 200 entreprises dans ce sens.
Il accorde à chaque organisme d'évaluation de la conformité un accompagnement à hauteur de 1,6 million DA afin de les aider dans leur démarche d'accréditation.
Bien que, Algerac a attribué des certificats d'accréditation à 18 laboratoires et centres relevant d'entreprises publiques, un saut qualitatif, il demeure très insuffisant et loin de répondre à la demande et aux objectifs des pouvoirs publics relatifs à la promotion des exportations et à l'amélioration de la qualité des produits algériens.