L’entreprise qui possède 3 usines : une à seddouk, w. de Bejaïa pour les piles, une autre à Blida et la 3eme en construction à Bouira. ) a décroché un très gros marche au Tchad.
ALGEX : Vous avez suivi le programme Optimexport et vous avez participé aux 4 premières éditions de Djazaïr Export. Comment vivez-vous le salon Djazaïr Export 2016 ?
Nabil LAMRIBEN : Ce salon est très important pour nous ; hier nous avons signé le protocole de contrat avec le Tchad pour la fourniture de 60 mégawatt, 30 en diesel et 30 en énergie solaire. L’étude et la conception sont assurées par des ingénieurs algériens. L’installation, la mise en route etc… se fera aussi avec nos équipes au Tchad. A propos du salon en lui-même, je souhaiterai qu’il soit plus spacieux avec une logistique mieux pensée. AMIMER ENERGIE a 3 usines : une à Seddouk, W. de Bejaïa pour les piles, une autre à Blida et la 3ème en construction à Bouira.
ALGEX : Au-delà du Tchad, quels sont les pays africains que vous visez ?
Nabil LAMRIBEN: Notre 1ère exportation a été réalisée en l’an 2000 vers l’Irak, avant la guerre ; Nous nous sommes tournés ensuite vers la Mauritanie avec une centrale de 5 mégawatt à Nouakchott, et 40% de l’énergie consommée dans la capitale est fournie par Amimer Energie. Nous sommes présents aussi au Mali, au Niger, au Bénin, au Burkina Faso pour lesquels nous avons de gros projets. Nous regardons aussi du côté du Maroc. Nous avons réalisé des opérations de service après-vente pour la Lybie et la Tunisie. Nous avons tenté de signer un contrat avec le Pakistan mais les compagnies d’assurance ne nous ont pas suivis à cause de l’instabilité et du risque pays.
ALGEX : Comment accueillez les dernières mesures prises par les pouvoirs publics qui se penchent sur les difficultés rencontrées par les exportateurs pour booster les exportations ?
Nabil LAMRIBEN : Il y a des choses positives comme le rapatriement des devises ; on est passé de 90 jours à 180 et maintenant on a une année pour le faire ; Il y a aussi les invitations faites aux exportateurs chaque fois qu’un président africain passe à Alger. C’est très valorisant pour nous d’autant que c’est ainsi que notre partenariat est né avec le Tchad.
Dernière modification le lundi, 14 octobre 2019