Question : Présentez nous CONDOR, un nom désormais connu qui fait plus que l’électroménager, la téléphonie ou les télés.
Reda HAMAÏ : CONDOR installé à Bordj Bou Arrériddj a été créé il y 20 ans. Condor fait partie du Groupe Benhamadi, un groupe très diversifié : différentes industries, matériaux de construction, construction, pharmacie, agro alimentaire. Le Groupe Benhamadi emploie 14 000 personnes et CONDOR plus de 5000 à lui tout seul. Nous sommes leader sur le marché algérien avec 35% de parts de marché et 7 algériens sur 10 citent CONDOR comme la marque référence. Nous sommes la marque préférée des algériens et notre ambition est de devenir la marque préférée à l’échelle régionale.
Question : Vous exportez vers quels pays ?
Reda HAMAÏ : Nous exportons vers 8 pays, notamment le Mali, la Mauritanie, la Tunisie, et d‘autres encore que je ne dévoilerai pas pour le moment pour cause de négociations en cours. Notre démarche n’est pas l’exportation spot, loin de là ; nous voulons faire de CONDOR une marque internationale qui retrouvera dans les marchés extérieurs la même reconnaissance que celle que nous avons sur le marché algérien.
Question : Comment et pourquoi devient on Sponsor officiel du salon Djazaïr Export ?
Reda HAMAÏ : Etre sponsor du salon Djazaïr Export est une démarche citoyenne. L’export n’est l’acte juste de l’entreprise, c’est une action collective et par ce geste, Condor veut encourager tous les exportateurs algériens. C’est une première expérience pour CONDOR, nous avons fait des rencontres intéressantes et on sent un dynamisme certain de la part des opérateurs et des organisateurs.
Question : Comment avez-vous accueilli les dernières mesures pour encourager l’exportation hors hydrocarbures ? Vous vous dites ‘’ Enfin’’ ?
Reda HAMAÏ : Aujourd’hui, nous sentons le changement. Nous ne sommes plus dans la situation d’il y a 6 mois seulement. Par exemple, ces ateliers qui ont été mis en place entre le ministère du commerce, les douanes, les operateurs, permettent surtout à ces derniers d‘exprimer et de s’exprimer. Chaque semaine, de nouvelles décisions nous arrivent pour encourager l’exportation à l’international que ce soit en Afrique ou ailleurs. Pour moi, il y a une prise de conscience. Ce que j’espère c’est que toutes ces démarches entamées à différents niveaux arriveront à mettre l’entreprise algérienne au cœur d’une dynamique. Je reviens à ce que je disais au début : c’est une démarche collective qui implique ET les autorités ET l’exportateur, chef d’entreprise.