Question : Le salon Djazaïr Export revient après 3 ans d’interruption. Qu’est ce qui fait que le salon revienne enfin et quelles sont les différences ?
CHAFIK CHITTI : Des directives et des mesures très importantes ont été prises pour promouvoir les exportations hors hydrocarbures, les booster, pour faciliter l’acte d’export. Des actions donc plus favorables et le salon s’imposait à nouveau de lui-même. Dans la conjoncture économique actuelle, caractérisée par un rétrécissement des entrées en devises, il est plus que nécessaire de se tourner vers les exportations hors hydrocarbures. C’est donc dans ce contexte qu’est revenu le salon Djazaïr Export. Les différences ne s’arrêtent pas là : Le nombre d’entreprises présentes a plus que doublé ; il y a la participation de 7 consortiums à l’export, la présence d’un cluster à l’export, le cluster numérique en l’occurrence, et la présence en force du secteur pharmaceutique qui qui voit son horizon export s’élargir. Au fur et à mesure que s’élargit et grandit la famille des exportateurs algériens, Algex grandit avec eux et reste l’acteur de cet accompagnement.
Question : Toutes les équipes, tous les personnels d’Algex se sont mobilisés pour assurer la réussite du 5ème salon qui en plus, était attendu.
CHAFIK CHITTI : Exactement. Plusieurs mois de travail, toutes les équipes et directions mobilisées, personne n’a chômé ! Mais aussi, il faut le souligner, tous nos partenaires, que ce soit les ministères à commencer par le ministère du commerce, les institutions, les organismes, la Safex, les douanes… tous ont répondu présent et ainsi que les entreprises qui ont bien voulu nous accompagner à travers les sponsors. En fait, je peux dire aujourd’hui qu’il y a une volonté de leur part d’être engagé dans ce processus, dans cet effort national de développement des exportations hors hydrocarbures. Notre rôle en tant qu’agence c’est d’accompagner l’exportateur et de lui faciliter les choses. Sur le salon, vous allez rencontrer des chefs d ‘entreprises qui ont été suivi tout au long de leur processus par les équipes d‘Algex qui ont été formées. Ce sont des cadres responsables et consciencieux qui connaissent très bien les enjeux, tous les enjeux liés à l’acte d‘exportation.
Question : Le climat de cette 5ème édition est différent et particulier !
CHAFIK CHITTI : effectivement, les pouvoirs publics ont pris la mesure des enjeux liés aux exportations hors hydrocarbures, ceci marqué par des orientations économiques et par des actions dégagées à l’issue du Conseil interministériel du 28 février 2016 consacré, je vous le rappelle, à l’examen des contraintes rencontrées par les exportateurs sur la base des rapports de la cellule d’écoute mise en place au niveau du Cabinet de monsieur le Premier ministre. En plus des rencontres, des ateliers pour aider et accompagner au maximum les chefs d‘entreprises qui font ce pari pour eux et pour le pays. Je vous rappelle qu’hier, en plein forum avec les entrepreneurs de 10 pays africains, nous avons assisté à la signature d’une vingtaine de contrats pour un montant global de 145 millions $. A l’honneur, l’entreprise Amimeur Energie qui a elle seule a remporté un marché au Tchad d’un montant de 104 millions $. Sans oublier les contrats signés avec la Côte d‘Ivoire d’une valeur de 40 millions $